Écrire l’accroche d’un mail basé sur le storytelling

Pour utiliser le storytelling comme une pro dans vos emails et captiver vos lecteurs, recevez les templates ci-dessous.

Quel est le rôle de l’accroche d’un mail ?

Le premier rôle de l’accroche est d’attirer l’attention de votre audience cible sur votre contenu.

Le rôle de l'accroche est d'interpeller

L’accroche doit aussi susciter son intérêt et lui donner envie d’en savoir un peu plus sur le contenu. Lui donner envie d’ouvrir le mail et de lire la suite.

L'accroche d'un mail sert à susciter l'intérêt sur le contenu

Il s’agit en général de ce que vous allez mettre en objet.

Parfois, vous pouvez aussi intégrer le “pré-header”, le résumé qui s’affiche juste à la suite de l’objet. 

Utiliser l'objet d'email et le pré-header

Le « pré-header » apporte des informations en plus pour appuyer l’objet d’email. Mais, l’objet est tout de même ce qui va être lu avant tout, cela reste donc le premier élément le plus important sur lequel mettre une attention particulière.

Comment choisir un objet d’email qui accroche pour un mail storytellé ?

Les 3 techniques suivantes viennent du livre : Email marketing that doesn’t suck” de Bobby Klinck (ENG). (Vous pouvez le retrouver sur amazon).

Selon lui, une accroche peut être n’importe quoi, tant que c’est quelque chose qui peut pousser votre audience à ouvrir votre mail. Mais, en terme général, l’une de ces 3 techniques sera efficace à coup sûr pour susciter cet intérêt.

1. Mettre du suspense

Il s’agit de dévoiler le moment le plus fort de l’histoire directement dans l’accroche. Cette technique est souvent utilisée dans les films et les séries.

Si vous connaissez le film Very bad trip, c’est un très bon exemple. Dans la première scène, on voit les personnages (qui se sont réunis pour l’enterrement de vie de garçon de leur meilleur ami) se réveiller dans une suite complètement en bazar du Caesars Palace à Las Vegas. Ils se retrouvent avec un bébé caché dans un placard, un tigre dans la salle de bain, un de leurs amis (le futur marié) qui a disparu, un autre qui a perdu une dent, et aucun souvenir de ce qui s’est produit la veille…

Face à cette scène, les spectateurs sont tous en train de se demander, mais qu’est-ce qui a bien pu se passer ? C’est l’effet que l’on veut provoquer pour les garder en haleine.

En littérature, on appelle cela le « climax ». C’est le moment de l’histoire où la tension dramatique est à son comble.

Dans l’objet d’email, on peut le transcrire par une citation tirée du climax de votre histoire. Ou, un contexte que l’on va tourner sous forme de question. Par exemple : “Comment je me suis retrouvée sans travail et un bébé de 3 mois sur les bras ?”

2. Susciter de la curiosité

On peut dire que la curiosité se trouve à la base de chacune de ces 3 techniques, mais ici, on veut miser sur « l’effet énigme » et l’intrigue.

Il s’agit de donner une partie d’une information pour faire réfléchir sur la suite ou les compléments qui peuvent reconstituer l’histoire.

Pour que ce soit plus clair, imaginons, par exemple, que vous recevez un mail avec cette annonce en objet : “Ils vont bien…”.

Est-ce que vous n’allez pas vous demander qui sont ces “ils” et pourquoi ils n’iraient pas bien ?

Du coup, il vaut mieux aller checker ça non !

3. Provoquer un choc

Cette technique est un peu plus extrême que les 2 précédentes, donc un peu plus risqué. Mais, ce qui est sûr c’est qu’elle ne laissera pas votre lecteur de marbre.

Il s’agit de dire quelque chose d’inattendu, à contre-courant, voire provocateur.

L’exemple de Bobby Klinck dans son ouvrage est un objet d’email qu’il a utilisé pour l’un de ses mails qui a provoqué le plus de réactions : « I really don’t like Sweet Baby Jesus ». (Traduit simplement : « Je n’aime vraiment pas le Doux Bébé Jésus »).

Les réactions étaient départager entre : un mélange de surprise et d’outrance, mais suivi d’appréciation après la lecture de la suite du mail, et de la colère suivie de désinscription pour certains.

Donc, ça passe ou ça casse !

C’est pour cela qu’il faut faire attention, c’est une technique à utiliser avec parcimonie. Et, si vous l’utilisez, pensez à diluer immédiatement votre annonce dès la première ligne du mail.

Voici un extrait du mail de Bobby Klinck :

Extrait d'email avec une accroche basée sur "Provoquer un choc"

« Avant que vous ne vous énerviez… Je ne suis pas en train de blasphémer la semaine de Pâques.

Je suis en train de parler d’une bière.

Pour être plus précis, je parle d’un chocolat, et une atrocité de beurre de cacahuète appelé « Sweet Baby Jesus ! »

Ensuite, dans la suite du mail, il va parler du sacrilège de gâcher la recette d’une bière avec tout et n’importe quel parfum…

Mais, ce qui est très important à retenir, c’est de désamorcer la tension dès le départ en donnant du sens.

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