La création de contenu est une bataille sans fin !
Que l’on soit déjà lancé, ou que l’on soit sur le point de prendre le départ, dans l’écriture et la création de contenu…
Et ce, quel qu’en soit l’objectif :
- se faire connaître sur internet,
- promouvoir une activité,
- fédérer une communauté autour d’une idéologie/valeurs/actions/etc.,
- écrire un livre,
- faire de l’écriture son activité principale,…
Pour être sûr de l’atteindre, ce qui suit va être primordial.
Ne tombez pas dans ce piège !
⚠️ Quand on se lance dans un travail créatif, comme l’écriture, on part souvent avec une fausse croyance.
On croit que cela doit venir d’une prédisposition innée à créer, ou d’une sorte d’aptitude à fusionner avec l’inspiration… Que les mots tombent comme la pluie sur notre tête et traversent notre cerveau jusqu’à faire danser nos doigts sur le papier. Etc. etc.
Du coup, on part de but en blanc, en se disant que : soit la création est hyper fluide, soit c’est que nous n’avons pas ce qu’il faut pour créer.
On néglige un point important : s’armer.
Car oui, on part en guerre !
Si vous avez déjà tenté l’aventure, vous avez sûrement vu que, passé le grand enthousiasme du début, oh combien c’est difficile de maintenir le cap, de rester dans la motivation, de se mettre à écrire.
Et si vous vous lancez maintenant, vous allez y faire face dans pas longtemps.
Ce n’est pas pour décourager quiconque, mais pour pouvoir se préparer comme il le faut, et commencer par le commencement.
Partir en guerre !
Les plus grands auteurs et créateurs connaissent ce phénomène au quotidien, et le fait d’y être préparé dès le départ peut réduire de beaucoup le risque d’abandon sur le chemin.
Steven Pressfield, écrivain et scénariste américain, a consacré tout un livre sur ce sujet.
Ce livre c’est : The War of Art.
Connaître l’ennemi
Steven Pressfield a écrit une dizaine de romans (le plus connu est “La légende de Bagger Vance”, qui a été adapté en film par Robert Redford), plusieurs essais sur le travail de l’écriture et de l’art en général (par exemple, celui que je mentionne ci-dessus, The War of Art), ainsi que des scénarios de film (King Kong 2, Au dessus de la loi, Freejack…)
Après ces années à côtoyer le monde de l’écriture, il veut nous montrer que ce n’est pas une question de génie, c’est une question de travail et d’efforts au quotidien.
Mais aussi que la motivation et l’inspiration sont des choses que l’on ne contrôle pas, et pas assez constantes pour être fiables.
Par contre, là où l’on a le contrôle, c’est notre discipline à savoir travailler dur et intelligemment.
A retenir absolument !
Il veut aussi, et surtout, nous alerter sur ceci, et retenons le bien !
Chaque jour, nous aurons à nous battre pour réussir à nous mettre au travail. Et ce combat, nous le livrerons contre nous-même.
Car aussi déterminer que l’on soit, nous avons en nous, toutes et tous, cette force obscure, que Pressfield appelle “La Résistance”.
Cette force surpasse la motivation, et sera présente tout au long de notre chemin de création.
Le côté obscur !
Notre propre résistance est la force qui peut nuire le plus à l’objectif que l’on s’est fixé.
Maintenant, vous ne risquez plus d’être distrait ou surpris quand cela se manifestera. Vous le saurez !
Voici comment Pressfield en parle, capturer directement de la page d’accueil de son site web (et qui fera un bon préquel au livre “The War of Art” si vous décidez de le lire) :
Traduction en français :
Si vous êtes un aspirant écrivain ou artiste, j’ai des bonnes et des mauvaises nouvelles pour vous…
Commençons par les mauvaises nouvelles
- Il y a un ennemi
Le terrain de jeu sur lequel vous, l’artiste en herbe, vous tenez, n’est pas équitable. Il est défavorable pour vous.
- Cet ennemi c’est vous-même
La Résistance (auto-sabotage, procrastination, peur, arrogance, doute de soi) est en vous. Personne ne vous l’inflige de l’extérieur. Vous le portez en vous depuis votre naissance.
- La résistance va vous tuer
Si vous ne me croyez pas, regardez autour de vous, observez vos amis et votre famille qui débordent de talent et d’ambition… mais qui boivent, se droguent, se maltraitent ainsi que leurs proches, gaspillant leur vie parce qu’ils n’arrivent pas à surmonter leurs propres obstacles et à accomplir le travail pour lequel ils ont été mis sur cette planète. Croyez-moi : vous ne pourrez JAMAIS, JAMAIS réaliser vos rêves tant que vous n’apprendrez pas à reconnaître, affronter et surmonter cette voix dans votre tête qui est votre propre Résistance.
Avancer en combattant l’ennemi
L’objectif n’est pas seulement de commencer mais de rester sur le long terme et se développer.
Voici donc les grands points à retenir du livre “The War of Art” pour se lancer, tenir le coup (même pendant la traversée du désert), et accomplir nos objectifs.
Vaincre la résistance au quotidien
Il est vital pour notre projet de prendre en compte, dès le départ, la bataille contre la résistance.
Savoir qu’elle sera là, ne pas baisser les gardes, ne pas la laisser prendre le devant. Cela se fait au jour le jour.
Et méfiez-vous, car elle sera d’autant plus féroce si vous êtes au début de votre voyage et que vous êtes dans cette phase que l’on appelle : la traversée du désert.
Cette période où personne ne lit vos contenus, à part vous-même. Où vous avez l’impression de travailler pour rien.
Mais, c’est là qu’il faut le plus tenir bon.
C’est un voyage qui ne se fait pas en un jour. Si on apprend à aimer le trajet : les découvertes, les apprentissages, les petits accomplissements… Et à nous armer pour les périodes de down : la flemme, les imprévus, la solitude, les difficultés en tout genre… Nous arriverons à destination encore plus enrichie.
Devenir un professionnel
Un professionnel ne se demande pas s’il faut faire le travail ou non, s’il a envie ou non, s’il est inspiré ou non. Il le fait.
Il sait que s’il veut atteindre son objectif, il doit agir.
Pour qu’une chose évolue, il faut qu’il y mette du sien.
Il n’est pas au gré de la motivation, de l’inspiration, ni de la résistance, c’est lui qui est au contrôle, c’est lui qui décide quand est-ce que les choses doivent être faites.
Un professionnel sait aussi dépasser le perfectionnisme. Pour lui, ce qui compte c’est d’apprendre de ses actions, et cet apprentissage est infini.
Vous ne maîtrisez pas tout aujourd’hui ? Ce n’est pas grave. Les meilleurs écrivains disent mettre des années pour devenir bons, alors plus vous continuez et plus votre création prend de l’allure.
Steven Pressfield a écrit pendant 27 ans avant d’être publié (le fameux roman “La légende de Bagger Vance”). 27 ans à écrire des livres que personne n’a lu. 27 ans à apprendre et à peaufiner son écriture.
Avoir de la discipline
C’est fondamentalement une question de discipline.
Une personne qui se mettra devant son ordi pour écrire un peu tous les jours, à la même heure, ira plus loin qu’une personne qui ne compte que sur sa motivation pour faire les choses.
On a plus de jours difficiles que de jours motivés. Et les idées viennent en faisant.
Vous ne savez pas quoi écrire ? Mettez-vous quand même devant votre papier, commencez à noter ce qui vous vient à l’esprit. Soit cela vous donnera un déclic sur le coup, soit cela vous déclenchera une idée après un moment de recul. Mais, ne laissez pas tomber.
Conclusion : Do the work.
Maintenant qu’on est armé et bien préparé pour l’aventure, c’est parti pour le grand voyage !
Peu importe votre point de départ, c’est à votre portée, si vous le voulez vraiment et que vous vous en donnez les moyens.
Vous êtes prêts à faire face à cette bataille ? Alors go !
Si par ailleurs, vous ne l’êtes pas, c’est tout aussi compréhensible !
Dans ce cas, mon conseil serait : si malgré tout, vous êtes conscient que la création de contenu est primordiale dans le développement de votre activité et pour atteindre votre objectif, déléguez !
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