Structure simple et efficace pour écrire différents formats et types de textes

Structure ou pas de structure ? Tel est le débat aujourd’hui.

Il y a 2 écoles : l’une, de ceux qui adorent utiliser les structures pour écrire, et l’autre, de ceux qui en sont allergiques.

Pour ma part, je dirais, tant que votre méthode vous permet de mettre sur pieds quelque chose qui fonctionne, selon votre objectif, prenez ce qui vous convient.

Mais, retenez aussi que, ces structures ont quand même fait leurs preuves, alors avant de les évincer de votre parcours d’écriture, prenez d’abord le temps de réfléchir.

Avez-vous besoin de structure ?

 Posez-vous ces questions :

  • Vous vous embrouillez quand vous écrivez vos textes ?
  • Vous avez du mal à savoir par quoi commencer ?
  • Ou encore, vous avez des idées sur ce que vous devriez mettre dedans, mais vous n’arrivez pas à coordonner le tout ?
  • Vous avez tendance à faire face au syndrome de la page blanche ?

Si vous avez répondu oui à l’une de ces questions, utiliser une structure vous aidera sûrement à écrire plus efficacement et plus rapidement.

Mais, c’est quoi une structure de texte ?

Une structure est ce qui définit les étapes à suivre, et dans quel ordre, pour construire votre texte.

La structure vous donne les pièces du puzzle à jouer, et elle vous dit exactement comment relier les différentes parties pour rendre le tout cohérent (et fluide à la lecture).

Un exemple simple de structure de texte est ce que l’on voit à l’école quand on nous fait faire de la rédaction : introduction / développement / conclusion (ou encore problématique / thèse / antithèse / synthèse).

Cela peut paraître rigide. Mais, avant de vous en détourner, continuez la lecture.

Attention à la confusion !

Je n’aimais pas utiliser les structures avant, j’avais l’impression que cela me bloquait plus qu’autre chose. 

A mes tous débuts, je me suis même dit que c’est à cause des structures que je n’arrivais pas à écrire. (Parce que c’est trop rigide, donc que cela étriquait ma créativité, etc.)

Mais en fait, c’est parce que je ne les comprenais pas. Du coup, je m’emmêlais les pinceaux avec toutes les idées et les concepts à suivre dans l’ordre…

Par contre, depuis que j’ai compris comment les utiliser, elles me permettent de travailler avec plus de souplesse, moins de pression, et plus de régularité.

  • J’ai pu mettre en place un processus de création pour ne plus tomber en panne de mots (plus jamais de page blanche). 
  • J’ai un fil rouge qui me permet de poser mes idées, savoir à l’avance de quoi je vais avoir besoin pour construire mon texte, et donc de cadrer mes recherches (gain de temps et d’énergie).
  • Et contre-intuitivement, j’ai plus de souplesse, car une fois que j’ai dégagé mon idée de base, ma tête se libère d’une charge, et cela me laisse l’espace pour réfléchir à une solution créative pour rendre le contenu plus fort et captivant (ajouter la sauce que je veux pour relever le tout).

Quelle structure utiliser ?

Mon conseil c’est, prenez la plus simple (et celle qui marche à tous les coups).

Peu importe quel type de texte vous voulez créer : posts pour vos réseaux sociaux, contenu pour votre site web, une page à propos, un texte de vente, un email, un ebook, …

La structure AIDA est adaptable à tous ces différents formats et peu importe la longueur de votre texte.

AIDA, qu’est-ce que c’est ?

AIDA : Attention, Intérêt, Désir, Action.

Le principe de base de AIDA est de s’approprier la suite logique du comportement d’une personne quand celle-ci navigue sur internet.

Pour qu’une personne choisit de lire votre contenu en particulier, par rapport aux milliers d’autres qui lui sont proposés : 

  1. Il faut que votre contenu attire son attention. 
  2. Ensuite, quand elle commence à lire les premières lignes, que quelque chose suscite son intérêt.
  3. Puis, dans le corps du texte, qu’elle y trouve des choses qui lui apportent de la valeur ajoutée pour éveiller un désir d’aller plus loin.
  4. Et enfin, que cela lui montre comment obtenir ces choses pour qu’elle puisse agir.

Chaque partie a son importance.

Prenons l’exemple de la rédaction d’un texte de vente

A pour Attention

Attirer l’attention, c’est la clé. 

Comment est-ce que vous allez interpeller cette personne qui a des milliers d’autres propositions disponibles entre les mains ?

Cela dépend entièrement de votre accroche. (Dans votre accroche, vous pouvez avoir un titre, un sous-titre et un appel).

Le titre : 

C’est la 1ère chose que chaque personne verra. Alors oui, on en fait tout un plat sur les titres, mais c’est justifié. 

Parce que si la personne ne clique pas sur ce titre, peu importe si vous avez le meilleur contenu du monde, elle ne le verra pas.

Structure ou pas de structure ? Ecrire son titre

Tapez n’importe quelle recherche sur google et observez les titres, regardez lequel vous interpelle le plus.

Le sous-titre :

Un sous-titre vous permet de mettre en avant d’autres points pertinents pour votre lecteur cible, et éviter de surcharger votre titre.

Cela peut être un problème dur, une promesse, des bénéfices,…

L’appel :

Un appel peut être un petit paragraphe, ou une image, qui vient juste après votre titre ou votre sous-titre. Comme son nom l’indique, c’est pour interpeller votre lecteur.

Le plus souvent, on voit des bullet points sur les bénéfices, une capture d’écran qui montre la solution, ou encore un aperçu des résultats que la personne souhaite avoir…

I pour Intérêt

Là, ça y est, vous avez l’attention de votre lecteur. 

Maintenant, qu’est-ce qui va l’intéresser assez pour qu’il ne referme pas notre page après n’avoir lu que la première ligne ?

La question qu’il se pose à ce moment-là est : “Qu’est ce qu’il y a pour moi ici ?” 

Parmi les choses qui vont l’intéresser, vous avez :

  • Ses problèmes.
  • Quelles sont les conséquences de ces problèmes ?
  • S’il a déjà essayé de résoudre ces problèmes, pourquoi les solutions qu’il a essayé ne marchent pas ?
  • Est-ce que vous avez une autre solution à lui proposer ?
  • Pourquoi votre solution marche par rapport aux autres ?

Bien sûr, cela demande d’être dosé selon ce qui est important pour votre personae.

D pour Désir

C’est là que vous pouvez vous lâcher à entrer dans les détails de votre solution, et lui montrer qu’il y a tout ce qui peut l’aider.

  • Quel format cela prend ? Un programme complet, un accompagnement, une formation ?
  • Qu’est-ce qu’il y a dedans ? Quel type de contenu, à quelle fréquence, combien de modules ?
  • Pourquoi elle devrait croire que c’est LA solution qui l’aidera et qu’elle ne risque pas de « se faire avoir » ? Votre crédibilité, autorité, des preuves sociales, une garantie ?

A pour Action

Quand on dit action, on pense à l’appel à l’action, mais en fait, ce sont tous les éléments qui vont aider au passage à l’action.

Pour créer un environnement de passage à l’action efficace, vous pouvez avoir recours aux éléments suivants : 

  • Utiliser la visualisation : qu’est-ce que cela va lui apporter dans l’immédiat, et sur le long terme ?
  • Comment sera sa vie dans 1 an si la personne passe à l’action ?
  • Comment sera sa vie dans 1 an si la personne ne passe pas à l’action ? (Le coût de l’inaction).

Et ensuite, vous pouvez faire votre appel à l’action.

Et pour bien clôturer

Vous pouvez soulever toutes les questions qui n’ont pas été résolus dans le texte, ou répéter les questions importantes qui demandent de la réassurance.

Vous pouvez faire cela avec une section FAQ.


Besoin d’aide pour écrire un texte captivant et qui convertit : page de vente, emails marketing, landing page, articles de blog, page de site web ?

Prenez Rdv pour discuter de votre projet !

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